Dans le cadre du projet de classe de la 3ème Avenir et pour bien commencer cette année dans un moment d’échange et d’éveil des sens Messieurs Esnault et Roman ont organisé une sortie le mardi 12 septembre à Arles aux Rencontres de la Photographie.

Les enjeux environnementaux, le cinéma et les questions d’identités étaient au cœur de cette nouvelle édition d’Une Rentrée en Images rythmée par des visites et des ateliers :

– Atelier « Exploration » proposé par la fondation MANUEL RIVERA-ORTIZ.

Le programme Grow up a pour thématique le mouvement des plantes à travers le monde. En se focalisant sur l’Amérique du Sud et l’Amérique centrale, les expositions portent un intérêt particulier aux relations entre le végétal, le territoire et les populations locales. Les plantes emblématiques présentes dans le travail des artistes exposés permettent de découvrir et comprendre les problématiques sociales, environnementales et même politiques de certains pays.

– Atelier « De l’image au film ».

Avec l’équipe de médiation, les élèves ont expérimenté une technique simple qui permet de passer de l’image fixe à l’image animée, de la photographie au cinéma : le stop-motion. Un moment placé sous le signe de la création, un temps ludique qui a permis aux élèves de se lancer en quelques clics dans la réalisation de leur propre scène de cinéma.

– Visite de l’exposition « Ne m’oublie pas », l’intime et Le témoignage historique

À travers l’important fonds photographique du Studio Rex qui a accumulé des dizaines de milliers d’images de personnes arrivées à Marseille entre 1966 et 1985, Jean-Marie Donat, nous révèle des ponts entre la France et l’Afrique, entre le passé et le présent, par ses sélections et ses assemblages. Au sein de son exposition, il partage avec les élèves son travail de commissaire d’exposition et de collectionneur. Il raconte, à travers ses réflexions et ses choix, une histoire de populations invisibilisées ayant migrées vers la France.

– Visite de l’exposition Roberto Huarcaya, « Traces »

En 2012, Roberto Huarcaya, figure de proue de la photographie contemporaine péruvienne participe à un projet mené à Bahuaja Sonene, réserve naturelle intangible d’Amazonie située au sud-est du Pérou et que peuple l’ethnie Ese Eja. L’artiste travaille avec toutes sortes d’appareils photos pendant deux ans, avant d’admettre la supériorité de ce cadre majestueux. Il invite alors la forêt à écrire son propre récit au moyen de la lumière, sans autres interventions. Huarcaya se tourne alors vers le photogramme. Des rouleaux de papier photo de trente mètres de long étreignent arbres et arbustes, avant d’être traités avec l’eau de la rivière, qui contient sable et impuretés.