Raimundo enfants du Honduras

L’historique.

Noel-HondurasFin octobre 1998,  l’ouragan « Mitch » dévastait une grande partie de l’Amérique Centrale causant 20 000 morts, touchant plus particulièrement  le Honduras qui a perdu en 72 heures des infrastructures qui avaient demandé cinquante ans à s’ériger et où plus d’un quart de la population se retrouvait sans toit.

Au même moment, le Père Raymond Doumas rentrait en France, après avoir exercé son sacerdoce pendant presque 30 ans dans plusieurs pays d’Amérique Centrale auprès des populations les plus démunies.

Conscient du besoin d’instruction de la jeunesse et  désireux de poursuivre son œuvre depuis la France, il sollicita  plusieurs chefs d’établissements scolaires du Vaucluse et leur demanda s’ils pouvaient aider des enfants au Honduras à poursuivre leurs études en leur octroyant des bourses scolaires. Certains ont répondu positivement et parrainent depuis, un ou plusieurs élèves dans le cadre de l’association « Raimundo enfants du Honduras » parue au J.O le 4 août 2001 dont le but est « d’aider l’enfance et la jeunesse au Honduras, créer des liens de fraternité et solidarité, favoriser les rencontres entre partenaires d’ici et du Honduras »

Le lycée professionnel « Les Chênes »  de Carpentras parraine 10 enfants du collège « Julia Zelaya » de Monjaras dans le Sud du pays

Le Collège « Notre Dame »  de La Tour d’Aigues a financé une partie de la construction du collège « República de Méjico » à Tegucigalpa et aide  13 boursiers ;
Le lycée professionnel « Saint Dominique » de Valréas soutient deux enfants et va, dès la rentrée prochaine, prendre en charge l’école « Gabriela Nuñez » à  Tegucigalpa ;
Des écoles, des collèges, des aumôneries, des groupes de catéchèse, des groupes de prières du département  ont en tout 16 boursiers ;
Des amis bienfaiteurs, voulant soutenir le Père dans son action, se sont engagés à payer des bourses scolaires individuelles qui sont actuellement au nombre de 57.

Au total, à ce jour, notre association parraine 132 jeunes, du primaire à l’université. Un des  boursiers finit son Master cette année, soutenu depuis le collège par un médecin orangeois.

L’association, qui ne fonctionne que grâce au bénévolat, est reconnue d’utilité publique. Ainsi, chaque parrain qui le désire, obtient un reçu fiscal.

Action au sein de « Saint Louis »

Répondant à la demande du Père Doumas, Monsieur Milliard, directeur de Saint Louis, a immédiatement proposé ce projet de solidarité et de partage, au groupe de pastorale qui s’est  investi dans l’aide à  un collège de Tegucigalpa.

Le 15 février 2001, une  convention est alors signée  entre le Collège-Lycée Saint Louis et un établissement professionnel, «Nueva Suyapa», où plus de 1200 élèves étudient en vue d’avoir un métier dans la ferronnerie, la menuiserie, la couture, la cuisine. Situé dans un quartier défavorisé de la capitale, ce lycée a vu le jour grâce à l’obstination et au dynamisme des parents d’élèves. Comme il n’y a pas assez de locaux, les plus jeunes viennent en cours le matin, les autres l’après-midi et les adultes ou ceux qui travaillent, le soir jusqu’à 22 heures. Les professeurs, toute la journée !

Par ce contrat,  « Saint Louis » s’engageait pendant 5 ans à :

  • Parrainer au moins 10 enfants en leur envoyant chaque année la somme de 200 euros. Il est bon de rappeler que le salaire minimum en 2000 était alors  inférieur à 100 euros. Ce n’est qu’en fin 2008 qu’il est passé de 126 à 202 euros. A cause de la fluctuation du dollar,  nous avons décidé de donner 200 dollars à chaque enfant afin qu’il sache sur quelle somme il pouvait  compter.
  • Verser 1200 euros au Collège, afin de permettre l’amélioration des conditions de travail des élèves et des enseignants. En 2001, il n’y avait pas de téléphone dans l’établissement et le bureau du directeur n’était qu’un petit réduit.